Se séparer à l’amiable… Oui c’est possible

Une rupture, peu importe la forme qu’elle prend, n’est jamais facile à vivre. Le divorce est bien souvent une procédure longue et difficile. Toutefois, lorsque la situation le permet, les époux préfèrent se séparer à l’amiable. Encore appelé divorce par consentement mutuel, le divorce à l’amiable est une forme de rupture du lien conjugal qui permet de subir le moins de dommages possible. Quel est l’intérêt d’une séparation à l’amiable ? Comment s’y prendre ? Cet article vous renseigne sur les avantages d’un divorce à l’amiable ainsi que les grandes étapes à suivre pour le réussir. Nous vous invitons aussi à vous référer au lien avocat-famille-marseille.com pour plus d’information.

L’intérêt d’une séparation à l’amiable

La séparation à l’amiable présente plusieurs avantages :

  • La rapidité : le divorce par consentement mutuel présente un gain de temps très avantageux. Alors que les autres formes de divorce peuvent prendre des années, la procédure de séparation par consentement mutuel peut être bouclée en 2 ou 3 mois seulement.
  • Le coût : la procédure de divorce par consentement mutuel présente généralement un coût moindre, comparée à la procédure de divorce par voie judiciaire. Le coût du divorce varie uniquement en fonction des honoraires des avocats choisis.
  • La liberté de choix : les époux ont la liberté de choisir le montant de la pension alimentaire, l’organisation du quotidien des enfants, le montant de la prestation compensatoire, sous l’assistance et les conseils de leurs avocats respectifs. De plus, la procédure de divorce par consentement mutuel ne requiert pas une durée minimale de mariage pour pouvoir y accéder.
  • La procédure est moins traumatisante : les époux n’ont pas à communiquer les raisons de leur divorce. La séparation à l’amiable atténue la brutalité de la rupture et limite les conséquences sur les enfants.

Les étapes d’une séparation à l’amiable

Le divorce par consentement mutuel compte plusieurs étapes :

  • S’adresser à un avocat : les deux époux doivent s’adresser chacun à un avocat. Ils doivent s’entendre sur le principe même du divorce, mais également ses conséquences (autorité parentale, pension alimentaire).
  • La rédaction de la convention de divorce : les époux établissent une convention de divorce avec l’aide de leurs avocats respectifs. Elle rassemble toutes les conséquences de la séparation sur lesquelles les époux se sont mis d’accord.
  • Le délai de réflexion de 15 jours : une fois la convention de divorce établie, chacun des avocats en adresse un exemplaire à son client qui doit alors respecter un délai minimum de réflexion de 15 jours avant de pouvoir procéder à sa signature.
  • La signature de la convention
  • L’homologation de la convention de divorce