Les chambres d’hôtes sont des chambres destinées à accueillir des personnes pour une ou plusieurs nuitées. Contrairement aux hôtels, ces chambres se trouvent chez l’habitant. Vous voulez ouvrir des chambres d’hôtes chez vous ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la fiscalité liée à ce type d’activité.
Quelle imposition pour les LMNP ?
La fiscalité gîtes chambres d’hôtes varie en fonction du statut que vous adoptez. Vous pouvez vous opter pour une lmnp (location meublée non professionnelle) et bénéficier ainsi d’une fiscalité simplifiée. Pour jouir de ce statut, le revenu maximum chambre d’hôtes ne doit pas excéder les 23 000 euros par an. Il est également important que le revenu généré par les chambres d’hôtes soit inférieur à 50 % du revenu total de votre foyer fiscal. Le régime fiscal appliqué par défaut à un lmnp chambre d’hôtes est le régime micro-BIC. Il vous donne droit à un abattement de 50 %. La déclaration est simplifiée puisque vous n’aurez pas à tenir une comptabilité. Sur cette page , vous trouverez d’autres informations pertinentes sur la fiscalité d’une chambre d’hôtes.
Un prélèvement à la source pour la TVA
Les chambres d’hôtes enregistrés sur le régime SIREN sont assujetties à la TVA sur leurs recettes locatives. Depuis le 1er janvier 2019, un prélèvement à la source de 19 % est appliqué aux logeurs dont le chiffre d’affaires excède 82 800 euros. Il n’y aura aucune possibilité de majoration ultérieure des recettes destinées au versement des impôts. Cependant, si le chiffre d’affaires est inférieur à 82 800 euros, alors ce prélèvement n’est pas applicable. L’obligation de déclarer la TVA n’est plus effective. Toutefois, si le propriétaire bailleur le souhaite, il peut expressément en faire la demande.
Les autres taxes et contributions appliquées aux chambres d’hôtes
Les propriétaires de chambres d’hôtes doivent s’acquitter de plusieurs taxes et impôts. Le premier est la taxe de séjour. Elle est applicable aux locataires. Elle finance divers équipements liés au tourisme tels que les musées et centres d’accueil au sein de la commune. Cette taxe doit être déclarée et reversée chaque trimestre. Vous devez aussi vous acquitter d’un impôt foncier. Ce dernier correspond en général au rendement cadastral divisé par un coefficient variable selon la localisation du bien et son âge. Enfin, il y a la taxe d’habitation. Son montant est calculé en fonction du prix cadastral du logement, est payé par les occupants des logements. Il est essentiel que les propriétaires connaissent ces taxes afin de s’assurer de respecter la législation en vigueur. Si vous ne payez pas ces taxes, vous vous exposez à des amendes.